A un peu plus d'un mois du premier tour, le centre
se retrouve au même moment, face à la même problématique qu'en
2007. Nous avons un très bon candidat, reconnu comme tels.
Pertinent, intellectuellement brillant, BAYROU a construit un
programme à la mesure des enjeux qui cible en profondeur les maux de
notre société. Et il le fait si bien, que les principaux candidats
ont repris ou reprennent ses thèmes de campagne. Dans l'élite
médiatico-polique certains journalistes comme Frantz Olivier
Giesbert ne s'y trompent pas le candidat "BAYROU a une gueule de
président" mais candidat qui n'explose dans les sondages. Bref,
un candidat reconnu mais pas populaire, situation qui impose le même
constat qu'en 2007: Le populisme du centre n'existe pas, en tout cas
pas encore. Comme si la rigueur cartésienne ne pouvait s'accommoder
d'un souffle de légèreté intellectuelle, d'une approximation
verbale ou d'une généralité quelconque.
Entre
d'un côté, un champion toute catégorie du mensonge télévisuel
qui parvient à faire oublier son bilan catastrophique et de l'autre
un candidat socialiste ultra-dépensier qui parvient à faire oublier
que nous n'avons pas le début du commencement du premier euros pour
le financer son programme, BAYROU dont la base électorale est
étroite et instable a logiquement du mal à trouver sa place. Le
format médiatique s'accommode mal des longues démonstrations tandis
que le phrasé sarkosiste, parfois maladroit et moins riche est
finalement plus compréhensible par tous !!! Espérons que le
commencement de la série des meetings jouera pour BAYROU le même
rôle déclencheur que pour Sarko...
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