lundi 27 février 2012

SARKO, PONIATOWSKI, Projet MAGEO et le Val d'Oise



Avant MAGEO
Ce sujet touche les habitants du Val d'Oise et plus particulièrement ceux de la deuxième circonscription (Parmain, L'Isle Adam, Mériel, Méry, Saint-Ouen l'Aumone, Eragny, Neuville et Cergy Sud). Le projet MAGEO dont la traduction est la Mise Au Gabarit Européen de l'Oise consiste à restructurer les rives de l'Oise et à réhausser les ponts qui le nécessitent afin de faire passer de gigantesques péniches  chargées de conteneurs. Je ne vous cache pas mon inquiétude, quand à l'existence de ce projet qui fait l'objet d'un minimum de publicité; bien que le maitre d'œuvre VNF (Voies Navigables de France) soit dans la phase d'enquête publique. Aussi la question qui se pose est celle de la transformation de l'Oise en une route fluviale industrielle? L'Oise ne peut accepter sur tout le trajet Val d'Oisien de tels gabarit alors que parallèlement se dévellope une activité touristique fluviale nécessairement plus paisible et plus respecteuse. Sans compter sur les indispensables aménagements de rives dont rien ne garantit qu'ils seront sans effets sur les inondations des berges. Enfin, sans être un fou de l'écologie, je ne vous cache pas que rajouter des tonnes et des tonnes de bétons pour réaliser ce MAGEO ne m'enchante guère, tant les Val d'Oisiens d'ici et d'ailleurs préfèrent  se promener sur des rives naturelles. Notre rivière tranquille et conviviale, est en passe de perdre l'identité culturelle et historique profonde de ces territoires et nous ne pouvons rester sans rien faire.  

 
Après MAGEO, les fameuses péniches !!!
Une fois de plus M Poniatowski vous avez perdu une occasion de mettre en valeur votre connaissance et votre anticipation des dossiers. Vous avez beau jeu, dans la presse locale de défendre les intérets  citoyens en questionnant VNF alors que nous vous avertissons depuis des mois. Hélas, les habitants des deux rives découvrent tardivement ce projet. Il  amène un changement radical du paysage fluvial de l'Oise, puisqu'il s'agit du remplacement des péniches traditionnelles par des monstres d'aciers. Vous  portez une fois de plus  une responsabilité certaine tant vous auriez pu, de part votre position  alerter et prévenir il y a bien longtemps.


samedi 25 février 2012

Le PEUPLE selon NICOLAS....

Il y a longtemps que je posais la question. Je me demandais comment faire parti du peuple quand on est né à Neuilly sur Seine; la commune la plus riche de France. Heureusement, mon cher ami Nicolas qui ne jure que par le peuple, qui ne fera campagne que pour lui, a éclairé ma lanterne. Pour faire peuple, c'est simple!!!

Le Fouquet's; brasserie populaire...
D'abord, il faut avoir ses habitudes dans une brasserie populaire des champs Elysée, par exemple le Fouquet's dont le menu de base est à 150 euros. Moi; il m'est arrivé, d'aller au Mac Do des Champs, ça devrait faire l'affaire.

Le Paloma: Yacht populaire
 de Vincent Boloré

Ensuite, le mieux, c'est d'avoir un ami  dont la fortune est estimé à 3 milliards d'euros; qui en toute simplicité vous prête  son yatch. Moi, j'ai un ami qui me prête occasionnellement son dériveur, ça devrait faire l'affaire.

La montre  populaire
 du président: discrète et sobre

Pour la suite, ça va être plus compliqué. Il faut avoir une montre populaire, type Rollex; choisie dans la collection des montres populaires du président (voir la liste sur le lien: http://www.lesrhabilleurs.com/2010/09/07/les-montres-de-nicolas-sarkozy/ ) et dont la valeur sobre et pas tape à l'oeil doit rester dans le domaire du populaire. Dans le cas qui nous intéresse, le populaire est autour de 15 000 euros. 


























jeudi 16 février 2012

SARKOZY........ CANDIDAT.... !!

L'annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy étant un non-évènement, je vous propose  un non-article.

mercredi 15 février 2012

BAYROU " LES NAUFRAGEURS DEHORS ! "

François Bayrou, candidat centriste à l'élection présidentielle, a appelé mardi soir les Français à mettre dehors «les naufrageurs», visant dans une même charge l'UMP et le Parti socialiste.

Le président du Mouvement Démocrate faisait notamment référence au déficit du commerce extérieur français, qui s'est de nouveau creusé l'an dernier. «Ça, c'est un bateau qui coule, c'est un bateau qui a une brèche dans la coque et pendant ce temps-là, il y a la moitié de l'équipage qui se bat contre l'autre moitié en s'insultant», a-t-il déclaré sur TF1, en allusion à la polémique entre la majorité et l'opposition socialiste sur les propos du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, relatifs aux civilisations.

«Ceux qui laissent couler le bateau, il faut les appeler par leur nom, ce sont des naufrageurs. Et les naufrageurs, dehors!», a déclaré François Bayrou.

Vous trouverez l'interview en entier sur le site: http://modem-colombes.over-blog.com/article-bayrou-sur-tf1-les-naufrageurs-dehors-98817711.html

EUROPE 1: Le mot d'Anne ROUMANOFF

Hier François BAYROU était l'invité d'Eupoe 1 pour la matinale de 7h à 9h. Comme à chaque fois beaucoup de choses justes ont été dites  mais c'est  le sketch d'Anne ROUMANOFF qui a retenu mon attention. Vous pourrez  y voir ( et ce n'est pas souvent le cas), notre président plier de rire à l'écoute des bons mots de l'humoriste:   http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-inedits-d-Anne-Roumanoff/Videos/Un-soutien-de-poids-946835/ . Après plusieurs éclats de rire, il y a eu cette chute  inattendue, qui parle d'elle même et qui affiche de la part de cette artiste non pas un soutien explicite mais une reconnaissance forte:  "UN HOMME DE VALEUR, CA N'A PAS DE PRIX".

dimanche 12 février 2012

Un humaniste nommé BAYROU

"Comme chacun d'entre vous le sent bien, c'est un moment clé de la campagne électorale de l'élection présidentielle. Vous avez tous à votre manière et avec votre expérience pris votre part de cette journée de réflexion qui avait pour thème la solidarité.

Nous avions fixé ce thème très longtemps avant de savoir que cette semaine serait marquée précisément par des orientations sur ce sujet, qui sont pour nous des orientations choquantes, pour quelques-uns d'entre nous bouleversantes, et naturellement cela donne un cadre à cette rencontre.

Dans son intervention d’hier, Nicolas Sarkozy a prononcé le mot de 'valeurs', et précisément c'est sur ce sujet-là que va se livrer une part importante du débat, du combat de l'élection présidentielle. Valeurs contre valeurs.

J'ai dit ce matin à l'ouverture que, pour nous, le projet de société que nous présentons et défendons devant les Français se résume en un mot : humanisme.

Je veux vous dire que l'humanisme est un projet à part entière qui considère que la personne humaine qui se libère des aliénations qu'on lui impose, dans sa liberté, dans la reconnaissance qu'on lui doit et qu’elle doit, dans son bien-être, sa force créatrice, est l'horizon des sociétés dans lesquelles nous vivons.

Tout le monde sait bien sûr que l'on vit ensemble. On vit ensemble dans l'enfance, dans la maturité, dans la famille, dans le travail, dans la vie civique. Mais, au bout du compte, c'est dans la réalisation personnelle que se signe l'accomplissement d'une vie.

Je ne parle pas seulement de bonheur, je fais attention quand je prononce le mot « bonheur » parce que c'est un mot qu'il faut prononcer avec retenue, en politique en particulier, mais dans sa liberté de penser, dans son jugement, dans les conditions matérielles de sa vie et de celle de sa famille, dans un certain équilibre que l'on finit par trouver dans, si on le peut, la transmission aux générations qui viennent de ce que nous avons de plus précieux.

Alors c'est cela qui, en effet, fait l'humanisme ou le projet humaniste d'une société, celui en tout cas que nous voulons. Nous croyons que rien de tout cela n'arrive par hasard. C'est le fruit de notre vie en société, de la bonne santé d'un pays, du bloc de certitudes que nous avons en commun et qui nous font vivre ensemble.

C'est pourquoi nous pensons qu'humanisme signifie en même temps liberté et solidarité.

La liberté n'est pas un acquis, elle n'est pas naturelle, elle se construit et elle se construit contre un certain nombre de tendances naturelles de l'humanité. Ce qui est naturel, si on laisse faire, c'est la domination des forts sur les faibles, l'aliénation. La liberté se gagne par des conditions matérielles de dignité, de logement, de santé, de revenu, elle se protège par la loi, elle se construit par la culture et le parler droit.

La solidarité non plus n'a rien de naturel. Ce qui est naturel, c'est l'égoïsme. La solidarité au contraire exige le partage, l'élaboration de mécanismes de soutien, d'alerte. Donc la liberté et la solidarité, ensemble, sont le fruit de politiques décidées en commun, soutenues, encouragées, conduites par la puissance publique.

Eh bien la France est ce pays qui, sous le nom de République, a fait de l'humanisme son idéal national.

La République libère de toutes les dépendances et garantit le vivre ensemble. C'est pourquoi elle protège les consciences par la laïcité.
La République n'abandonne pas les plus faibles. C'est pourquoi elle construit des sécurités : assurance maladie, assurance vieillesse, assurance accident du travail, assurance-chômage.
La République investit dans l'avenir. C'est pourquoi elle a porté la politique familiale la plus déterminée de tout le monde occidental. C'est pourquoi elle considère que l'école, dont nous avons parlé ici même la semaine dernière, est l'alfa et l'oméga, le commencement et le but de son projet.
La République sait que la solidité d'une chaîne se juge à la solidité de son maillon le plus faible, c'est pourquoi elle considère le handicap et la dépendance comme son affaire, la lutte contre la précarité et les discriminations comme son affaire.

Voilà les convictions qui sont les nôtres et celles de la République. Elles ont été portées avec constance au travers du temps par les courants de pensée démocratiques et républicains qui ont fait la France.

Or, ce que l'on nous propose aujourd'hui, ce que Nicolas Sarkozy présente comme valeurs, c'est à mes yeux la négation même d'un certain nombre de ces valeurs qui ont fait la France ! L'idée, pour gagner des voix, d'un référendum organisé sur le droit des chômeurs, c'est la négation de ce qu'un chef d'État doit à un pays comme la France. Ce ne sont pas les chômeurs qui sont responsables du chômage, ce sont les gouvernants !

Il y a peut-être dans le rang des chômeurs, probablement ou sans doute, quelques abus, mais pas davantage que dans le monde de la finance, pas davantage que dans le monde de certains élus lorsqu'ils abusent des fonds publics ! S'il y a des abus, il faut y répondre, corriger, mais pas en faisant des chômeurs le symbole des dérives d'une société dont ils sont les victimes et pas les coupables ! Vous voyez ce que le référendum veut dire. Le référendum, nous le savons bien, chaque fois qu'un sujet est passionnel, c'est l'assurance de faire flamber les passions. Et lorsque le sujet du référendum, ce sont des personnes, chômeurs ou étrangers, alors c'est contre ces personnes que les passions flambent et nous savons bien que pour obtenir le oui, s'il y a référendum, il faudra exposer, étaler largement des exemples d'abus. Alors, on votera contre le voisin d’immeuble, le voisin de pallier, le voisin de village, et on déchirera ainsi la société française.

Les hommes politiques ne devraient pas s'y prêter. Les hommes d'Etat devraient se l'interdire et le président de la République en fonction plus que tout autre car sa mission, sa fonction, c'est d'avoir charge de tout un peuple non pas pour le diviser, mais pour l'unir. C'est cela la fonction d'un président de la République.

Aucun des présidents de la République précédents, aucun, ni Charles de Gaulle évidemment, ni Georges Pompidou, ni Valéry Giscard d'Estaing, ni François Mitterrand, ni Jacques Chirac, aucun n'aurait accepté et exposé son pays, à l'ouverture d'une campagne électorale, à une telle perspective.

Nous savons bien ce qu'il y a derrière cette orientation. Il y a l'idée que c'est l'électorat d'extrême-droite qui constitue le grand grenier à voix de cette élection présidentielle, que c'est en jouant de cette corde : 'les chômeurs ne fichent rien, ce sont des feignants', ou bien 'les étrangers, voilà la question'. On croit que l'on peut puiser dans cet électorat. Il y a que ces gens pensent que la fin justifie toujours les moyens.

Pour nous, les moyens ne sont pas différents du projet. 'Le projet est dans les moyens…', c'est Gandhi qui disait cela, '…comme l'arbre est dans la graine'.

J'affirme qu'aucun des hommes et des femmes politiques du centre ou qui ont eu des convictions du centre, même s'ils sont après allés vers d'autres partis, aucun de ceux qui sont même allés à l'UMP ne peuvent accepter cela. J'affirme que la droite républicaine française, pas plus que la gauche ne peuvent l'accepter, et les visages sont nombreux qui nous le rappellent : Chaban et sa nouvelle société ; de Gaulle et la participation ; les libéraux qui attachent un si grand prix à la sagesse de la loi. Aucun d'entre eux ne doit se taire quand on voit à quels ressorts on est en train de faire appel pour jouer une élection.

Le moment est venu de lancer un appel : je le dis à tous ceux, au centre, dans la majorité ou dans l'opposition, je dis à tous les Français qui ont une certaine idée de la France, qui sont des républicains et des humanistes, qu'il y a des choses que l'on n'a pas le droit de laisser faire ou de laisser dire, qu'il y a des directions que l'on n'a pas le droit de laisser prendre. Il est un moment où la politique s'arrête, les intérêts politiques, les intérêts de camp et de parti et où commence la défense de l'essentiel, la défense du monde que l'on veut transmettre aux enfants ! Le moment est venu de dire : c'est assez, cela suffit, stop, nous n'irons pas dans cette direction !

Quand un homme qui exerce les fonctions de président de la République, en annonçant sa candidature dit : 'Je ferai deux référendum, un sur les chômeurs, l'autre sur les étrangers', alors il ne parle pas de lois, de règlements, d'amélioration, de changement. Ce qu'il fait, c'est qu'il donne à entendre volontairement à une société en mal d'être que le chômeur et l'étranger sont les deux responsables de la maladie du pays.

Eh bien, je regrette d'avoir à lui dire ceci : nous sommes la société, nous, France, nous sommes la civilisation -puisqu'il aime tant parler de civilisation- qui depuis 2000 ans refuse de faire de l'étranger et du chômeur les coupables de nos maux. Nous sommes la civilisation qui refuse de faire du faible le responsable des mauvais choix des forts !

Nous allons montrer que les héritages dont nous avons la charge, que ces valeurs précisément, doivent être défendues, et elles doivent être défendues non pas par d'autres mais par nous. Nous allons montrer que l'humanisme ne se divise pas. Nous allons montrer que l'humanisme, sait se battre. Nous allons réarmer l'humanisme comme force de combat à l'entrée de cette élection présidentielle

CARTON ROUGE POUR SARKO !!!!

En regardant les manquements, les tergiversations, les absurdités gestionnaires et les insultes faites aux français durant ce mandat sarkoziste long de 5 interminables années; on se dit semaine après semaine, mois après mois que l'on a tout vu, tout entendu et que l'on ne peut faire pire; et pourtant depuis quelque jours, la majorité présidentielle et avec elle, tout ses députés approuve dans un silence assourdissant la nouvelle vision de la république présidentielle. Une république déchirée, morcelée, qui se divise, qui s'oppose et qui s'affronte dans des projets référendaires sur le statut des droits des chômeurs. C'est à dire sur le droit, des plus faibles parmi les faibles de disposer du soutien de la République. Ce président girouette et aveugle, qui avait mis en place le RSA au lendemain d'une ouverture de dupe et au nom d'une république des justes,  qui sait la dureté du combat économique, explique aujourd'hui, sur le ton de la dénonciation évidente, que les chômeurs,  ceux qui sont presque au ban de la société, sont un fardeau au même titre que des parias. Et bien cela, cette nouvelle société, je ne sais pas comment elle s'appelle; mais ça n'est plus la République.
Alors aux ténors de la majorité, Jean- Louis Borloo! Dominique de Villepin! Alain Juppé ! Vous qui n'êtes pas de ce projets. Vous qui n'êtes pas de cette stratégie de course sans fin après les voix du FN, qu'attendez vous pour faire entendre votre différence? Qu'attendez vous pour dire, non!! Le non gaulliste. Le non du refus de la facilité. Le non du refus d'une histoire déjà écrite?
Vous le savez un autre chemin existe. Celui d'une République qui porte haut ses valeurs, une République unie, exigeante dans la gestion de l'État, exigeante dans le niveau de son école,
exigeante dans l'humanisme qu'elle propose. Bien sur l'idéal républicain n'est pas l'utopie et la reconquête de l'État commence par une reconquête économique.  C'est cela tout l'enjeu des cinq années à venir et c'est tout le projet de François BAYROU.






jeudi 9 février 2012

mercredi 8 février 2012

COUP DE FROID CONTRE SARKO.....

Le coup médiatique de notre président dont rien ne justifie la présence sur les principales chaînes aurait normalement du donner le ton au débat politique pour au moins une semaine et permettre de convaincre suffisamment de téléspectateurs pour voir frémir les sondages Elyséens. De tout cela, il n’en a rien été.

A l‘évidence une partie des français est lassée par le jeu d’acteur faussement spontané d’un vrai/faux président/candidat qui ne dupe personne et qui met en scène toute un série de mesures prises dans la précipitation, dont chacun sait qu’elles ne règlent rien et pour lesquelles on peut s’attendre à ce qu’elles soient contredites tant la volte face est, et de loin, la figure la mieux maîtrisée du quinquennat.
Par ailleurs; et c’est tout l’objet de ces quelques lignes, dame nature aurait-elle choisi son camp présidentielle ? A l’évidence un adversaire aussi piquant qu’imprévisible est venu troubler ce jeu médiatique dès le lendemain. L’hiver qu’on attendait plus, avec ses températures glaciales et ses chutes de neige abondantes allait arriver, focalisant l’intérêt général et reléguant la prestation présidentielle dans les limbes du magma médiatique national.

En politique tous les coups sont permis mais à l’évidence le coup de froid est des plus inhabituels.