lundi 14 mai 2012

AXEL PONIATOWSKI: départ programmé le 10 juin

Bonjour
Je ne vous referai pas l'historique de l'insignifiant bilan de notre député, qui comme nous l'avons déjà évoqué a collectionné tout les cartons rouges qui l'on pouvait collectionner pendant ce mandat.

-  Absence de présence  sur le terrain pendant 5 ans
-  Ami personnel de Nicolas Sarkozy
-  Déficit de 500 milliards
-  Echec sécuritaire
-  Recul de la présence de la France à l'OTAN
-  Absence de projet industriel innovant
-  Echec du grand Paris ( non  financé)
-  Recul du niveau général de l'éducation
- Absence de projet lié à l'économie verte
- Absence de préparation à la fin de l'ére du pétrole bon marcher
etc etc

On pourrait continuer ainsi encore longtemps  mais les français se sont déjà exprimé en chassant le pouvoir sarkoziste du palais Elyséen.  Toutefois, le travail n'est pas encore totalement terminé, puisque l'arrogance règne encore sur notre belle circonscription. Peut-être avez vous remarqué dans le document distribué aujourd'hui combien A P réussit dans un magnifique mouvement, le retournement de veste controlé.  Reniement total du bilan. Enthousiasme pour la démocratie-sociale.  Défense tout azimut de  l'Etat providence.  Il y a aussi, le fameux passage que l'on n'ose pas relire tellement c'est beau et émouvant dans lequel, sur le ton du pardon, A P avoue, à demi-mot "Nous avons fait des erreurs". Et pour finir dans un sublimissime salto parfaitement réceptionné; naissance d'un écologiste convaincu, altruiste et déterminé. On en pleurerait.....SNIF SNIF SNIF



samedi 12 mai 2012

GRECE: Après l'EURO, la drachme...

Le tir de barrage contre la Grèce se nourrit de nombreuse voix européennes comme en témoigne cet article du journal le point.


"La Grèce donne ainsi de nouveau le vertige à ses partenaires européens et aux marchés, qui craignent qu'elle ne cède aux forces hostiles à la rigueur. "Nous sommes au bord du retour à la drachme et du désastre", estimait samedi matin le quotidien libéral Kathimerini. "Une grande partie de nos concitoyens ne s'en rendent pas compte, et c'est très dangereux", a-t-il ajouté.
À Rome, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait haussé le ton vendredi en estimant que la Grèce devrait quitter la zone euro si elle ne parvenait pas à respecter les engagements budgétaires pris en échange du plan de sauvetage qui lui a évité la faillite. L'Allemagne est également revenue à la charge samedi. "Si Athènes ne tient pas parole, ce sera un choix démocratique. La conséquence sera que la base pour de nouvelles aides disparaîtra", a déclaré le président de la banque centrale allemande, Jens Weidmann. Vendredi, c'est le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, qui avait déclaré : "La zone euro peut supporter une sortie de la Grèce."

Europe; prochain arrêt: Sortie de la Grèce !!!

Le quinquennat de François Hollande qui n'a pas encore commencé, que déjà le voilà  pavé commence dans des circonstances internationalles et européennes désastreuses. Nos amis grecs ( je n'ai pas d'amis grecs !!) arrivent au bout du procesus  démocratique, plus aucune élection ne permettant la mise en place d'un gouvernement crédible. Désormais, le sujet de la sortie de la Grèce de la Zone euro est  dans tout les esprits et dans la bouche d'Angela Merkel cela sonne comme le coup d'arrêt de la participation héléniste. " L'europe peut se passer de la grèce" affirme-t-elle. Les grecs avaient un fusil sur la tempe. Angela vient de tirer. La balle arrivera d'ici à la fin du mois d'aout.

 Ainsi, le deal franco/allemand  devient une évidence. Hollande veut un pacte de croissance  avec une gouvernance économique !!! Angela veut sortir les grecs  et installer  la règle d'or !!!  Bonne chance.

HOLLANDE JOUR 0: L'europe au bord de l'effondrement

Bonjour

Comme moi, vous avez peut-être suivi aujourd'hui,  la cérémonie de commémoration de la fin de la guerre du 8 mai 1945. Comme moi, vous avez peut-être vu une cérémonie apaisée Nicolas Sarkozy et François HOLLANDE incarnant  la FRANCE côte à côte, devant la tombe du soldat inconnu. Presque main dans la main. Comme moi, vous avez été informé de la seule et véritable information de cette journée qui marque peut-être le véritable signal du début de la fin de la zone euros: la Grèce  ne reconnait plus ses engagements financiers. Résultats, les bourses ont craqué. La crise grèque qui n'en fini plus de se terminer, va finir par pousser l'europe au bord de l'effondrement. Déjà, deux europes cohabitent, celle des pays avec des  comptes budgetaires maitrisés d'une part et es autres pays de l'autre.  L'europe a-t-elle encore les moyens de renflouer ce pays qui de toute façon n'a plus envie d'entendre parler de l'europe? Nous avons à nos portes une crise budgétaire, une crise financière et une crise de l'identité d'une europe qui a grossit trop vite, et qui comme les dynausores, risque de disparaitre de ne pas avoir su trouver la  bonne dimension pour porter son projet.

Malheureusement pour Francois HOLLANDE, une mauvaise nouvelle peut en cacher une pire. Le   15 mai, les chiffres de la croissance seront connus. Dors et déjà, les estimations circulent. Elle serait au alentour de zéro.


jeudi 3 mai 2012

DECLARATION DE L'ENTRE DEUX TOURS: BAYROU FAIT LE CHOIX DE LA FRANCE ET DE L'UNITE NATIONALE

Découvrez la déclaration d'entre-deux tours de François Bayrou, prononcée jeudi 3 mai qui confirme une fois de plus la hauteur de vue de son analyse et le sens de l'Etat que nous lui connaissons bien.


"J’ai examiné depuis deux semaines l’évolution du deuxième tour de l’élection présidentielle, au travers de la lettre que j’ai adressée aux deux candidats, de leurs réponses, des interventions publiques et du débat d’hier soir.

Je l’ai fait au nom d’un courant politique qui a été soutenu au premier tour par plus de trois millions de Français. Au sein de ce courant politique, il est des sensibilités diverses, plus à droite, plus à gauche, très au centre. Et c’est naturel : le courant central du pays quand il est soumis au choix impitoyable de la bipolarisation est forcément divers.

Cette diversité, j’y tiens. Elle est notre nature propre. C’est pourquoi je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun de mes amis, chacun de mes électeurs s’exprimera en conscience. Je sais qu’il y aura des expressions différentes. Et je les respecterai.

Je veux donc vous dire mon jugement personnel.

Nicolas Sarkozy, après un bon score de premier tour, s’est livré à une course-poursuite à l’extrême droite dans laquelle nous ne retrouvons pas nos valeurs, dans laquelle ce que nous croyons de plus profond et de plus précieux est bousculé et nié dans son principe. L’obsession de l’immigration dans un pays comme la France, au point de présenter dans son clip de campagne un panneau « Douane » écrit en Français et en Arabe, qui ne voit à quels affrontements, à quels affrontements entre Français, cela mènera ? L’obsession des « frontières » à rétablir, comme si elles avaient totalement disparu et que nous y avions perdu notre âme, qui ne voit que cela conduit à la négation du projet européen auquel le centre et la droite, autant que la gauche modérée, ont donné des décennies d’action et de conviction ? Et quant à l’idée que l’école, ce devait être l’apprentissage des frontières, qui ne voit que c’est une déviation même de l’idée d’école, qui est faite au contraire pour que s’effacent les frontières entre les esprits, entre les consciences, entre les époques ?

La ligne qu’a ainsi choisie Nicolas Sarkozy entre les deux tours est violente, elle entre en contradiction avec les valeurs qui sont les nôtres, pas seulement les miennes, pas seulement celles du courant politique que je représente, mais aussi les valeurs du gaullisme, autant que celles de la droite républicaine et sociale.

Comment en est-on arrivé là ? Ce sera l’histoire de cette élection, de cette rupture au sein du peuple français, rupture qui vient de loin, rupture économique, sociale et morale. Je ne veux pas voter blanc. Cela serait de l’indécision. Dans ces circonstances, l’indécision est impossible.

Reste le vote pour François Hollande. C’est le choix que je fais. Il s’est prononcé, de manière claire, sur la moralisation de la vie publique dans notre pays. Il aura fort à faire.

J’ai dit ce que je pensais de son programme économique. Je ne partage pas ce programme : je pense que ce programme est inadapté à la situation du pays et encore plus à la crise qui vient, que j’ai annoncée, je crois certaine.

Mais je pense que devant cette crise inéluctable il n’y aura qu’une attitude possible : une unité nationale qui réunira des femmes et des hommes venus d’horizons différents, pour permettre au pays de se ressaisir.

Cette unité nationale, elle ne se réalisera jamais si chacun reste dans la logique des camps anciens, une opposition en embuscade contre une majorité dont le seul but est qu’elle se casse la figure. La situation de notre pays, et encore davantage la situation que notre pays va connaître est trop grave pour cela.

Je ne suis pas et ne deviendrai pas un homme de gauche. Je suis un homme du centre et j’entends le rester. Et je suis certain que le jour venu, il faudra aussi qu’une partie de la droite républicaine soit associée à ce qu’il va falloir faire pour que la France s’en sorte.

Par mon choix, je rends possible pour la première fois depuis longtemps cette union nationale, la vraie mobilisation des Français au service de la France.

Il appartiendra à François Hollande, s’il est élu, de réfléchir à la situation et de prendre en compte cette nécessité pour le pays.

S’il en reste à la gauche classique et à son programme, je serai un opposant, dans une opposition vigilante et constructive. Il faudra une opposition constructive, mais déterminée, quand il s’agira d’empêcher les erreurs annoncées.

Il est des moments dans l’histoire où l’engagement devient vital. Je crois que le moment est venu de franchir des pas décisifs : nous devons tous, où que nous soyons, nous dépasser et nous rassembler pour que la France se reconstruise."

FORMIDABLE BAYROU !!!!



Juste pour l'image. Sans doute au Zénith de PARIS.

Au MoDem, la balance penche vers le PS

Excepté quelques sénateurs, une majorité de cadres appellent à voter François Hollande.



Le risque pour François Bayrou, s'il attend trop avant de donner sa position, est d'apparaître comme étant l'un des derniers à le faire au MoDem. En 2007, de nombreux électeurs lui en avaient voulu de ne pas prendre clairement position pour le second tour. Bayrou s'était alors simplement contenté de dire qu'il ne voterait pas pour Nicolas Sarkozy, mais s'était refusé à donner une consigne de vote. La plupart de «ses» députés l'avaient alors quitté pour former ce qui allait devenir le Nouveau Centre (NC).
Certes, mardi, à l'issue d'un comité stratégique, qui a réuni une quarantaine de cadres, Bayrou a bien demandé à ses troupes d'«éviter les prises de position individuelles». Trop tard! Depuis dimanche, de nombreux soutiens de premier tour du candidat centriste ont déjà exprimé un choix. Plusieurs sénateurs - essentiellement issus de l'Alliance centriste - se sont exprimés en faveur de Nicolas Sarkozy. Il s'agit notamment de Jean Arthuis (Mayenne) ou de François Zocchetto (Mayenne).
Mais les appels à voter François Hollande ne se sont pas fait attendre non plus. Plus nombreux, même. C'est le cas de l'ancienne ministre chiraquienne Dominique Versini, de l'eurodéputé Robert Rochefort, de l'ex-patron de presse Jean-François Kahn, de l'ancien chef d'entreprise Jean Peyrelevade, ou encore de Fadila Mehal, responsable des questions de diversité au MoDem.

«Incompatible avec les valeurs humanistes»

De son côté, la sénatrice Nathalie Goulet (Orne), qui se dit «déçue» par François Bayrou et par «la politique fiscale de Nicolas Sarkozy, ainsi que par ses options injustes envers les hommes comme envers les territoires», penche aussi pour le candidat PS. Lundi, une quarantaine d'élus MoDem, dont beaucoup participent à des exécutifs locaux au côté du PS, ont également annoncé leur intention de voter Hollande en invoquant «un devoir de clarté et d'alternance». Surtout, estiment-ils, «par rapport aux idées nauséabondes du FN, la droite manque de clarté». Ces idées, assure ainsi l'élu nordiste Olivier Henno, seraient «incompatibles avec les valeurs humanistes» du MoDem.
Faut-il y voir aussi un signe du côté du PS lui-même? Mercredi matin, François Hollande a déclaré sur France 2 qu'il respecterait ce que «dira ou fera» François Bayrou pour le second tour et a souligné qu'il œuvrerait en faveur de la «moralisation» de la vie politique. Un thème défendu par Bayrou lui-même dans sa campagne de premier tour.